DOSSIER DYSPRAXIE – DYS-POSITIF
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Tout savoir sur la dyspraxie
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Trouble des apprentissages affectant la réalisation de certains gestes et activités volontaires, la dyspraxie touche 5 à 7 % des enfants de 5 à 11 ans, avec une nette prédominance chez les garçons. Il faut considérer qu’il y a au moins un enfant dyspraxique par classe scolaire.

Souvent confondue avec de la maladresse, elle entraîne des difficultés à se préparer, à manger correctement, à pratiquer un instrument de musique… Mais un diagnostic précoce et une rééducation adaptée peut réduire ces symptômes quotidiens et faciliter ses apprentissages et sa scolarité.

Dans ce dossier, l’association DYS-POSITIF a collecté un certain nombre d’articles sur la dyspraxie, afin de vous aider à mieux la comprendre.

Définition, formes et causes de la dyspraxie

Affectant les gestes de la vie quotidienne et de la scolarité de l’enfant, la dyspraxie influence sa capacité à se repérer dans l’espace et/ou la coordination des mouvements. Développée sous différentes formes (verbale, visuo-spatiale, idéatoire, constructive), elle est le fruit d’un dysfonctionnement du cerveau qui peine à enregistrer certains gestes de façon automatique.

Si l’origine de la dyspraxie demeure inconnue, une prématurité, un traumatisme crânien ou une souffrance cérébrale au moment de la grossesse ou de l’accouchement peuvent provoquer ces anomalies.

Symptômes et signes à surveiller en bas âge

Les symptômes de la dyspraxie sont nombreux et leur intensité varie d’un enfant à l’autre. Au-delà d’une certaine maladresse générale, elle implique la difficulté à apprendre des gestes nouveaux. Dans la vie quotidienne, il a du mal à s’habiller, se coiffer, mettre le couvert, se servir à boire, mais aussi jouer aux billes. Il ne s’intéresse pas aux jeux de construction et au dessin. À l’école, il manipule difficilement les ciseaux, la règle, il peine à écrire, se repérer dans la page d’un cahier, dans un dictionnaire…

La dyspraxie affecte la vie quotidienne et scolaire de l’enfant
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Test et diagnostic de la dyspraxie

Même si un pédiatre ou un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI) peut évoquer précocement la dyspraxie, ce trouble est généralement révélé après l’entrée à l’école maternelle. Les symptômes sont plus visibles et leur caractère durable plus évident.

Un bilan – idéalement plurisdisciplinaire – établit alors les difficultés de l’enfant. Il éclaire sur la nature de ses troubles (orientation dans l’espace, coordination, automatisation des gestes, maladresse dans ses activités, etc.).

    Traitement et méthodes pour les dyspraxiques

    À l’image des autres troubles des apprentissages, la dyspraxie ne se guérit pas. Par contre, il est possible de mettre en place des stratégies de compensation, pour en atténuer les effets : une rééducation plurisdisciplinaire, adaptée et progressive, avec éventuellement une prise en charge psychologique…

    Accompagnement professionnel et dyspraxie

    Chaque professionnel de santé peut apporter son concours dans la gestion de la dyspraxie : au-delà du travail de l’orthophoniste, un ergothérapeute va se concentrer sur la motricité, l’organisation dans l’espace et l’usage de la vue et du toucher ; l’orthoptiste peut corriger certains troubles de la vision ou du regard ; le psychomotricien va s’attarder sur l’articulation entre le corps et les commandes cérébrales, la latéralisation, les repères dans l’espace, etc.

    Les professionnels de santé peuvent soulager les symptômes de la dyspraxie
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    Dispositifs et aménagements pour la dyspraxie

    Reconnue comme un handicap, depuis la loi du 11 février 2005, la dyspraxie peut nécessiter des mesures d’accompagnement. En fonction de l’ampleur de ses troubles, l’enfant dyspraxique peut intégrer une classe ordinaire, avec de simples aménagements avec l’enseignant ou intégrer un cadre plus adapté (PPS, PPRE, PAP …) si les difficultés sont importantes.

    En concertation avec l’enseignant, l’enfant peut bénéficier d’une différenciation pédagogique pour le soutenir à des moments précis : alléger la pratique de la lecture, contourner des difficultés d’écriture, faciliter le repérage dans le temps, soigner ses facultés d’attention et de mémorisation, etc.

    Astuces et conseils pour les dyspraxiques

    À la maison, les parents peuvent lancer des petits défis et multiplier les situations de réussite, propices à son épanouissement personnel. Au fil des années, l’association DYS-POSITIF a recueilli de précieux conseils et astuces partagés avec des spécialistes ou par des parents d’enfants dyspraxiques.

    Il existe aussi des articles de papeterie spécifiquement conçus pour les dyspraxiques (compas, feutres, taille-crayon, équerre, gommes…), pour faciliter leur manipulation, ainsi que des produits de la vie quotidienne, qu’il serait dommage de ne pas s’approprier, si cela peut contribuer à réduire la fatigue des gestes associés.

    Astuces et conseils pour les enfants dyspraxiques : lacer ses chaussures
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    Témoignages des dyspraxiques

    Au-delà des difficultés rencontrées dans la vie scolaire ou quotidienne, les enfants dyspraxiques font souvent preuve d’une imagination débordante, d’un langage oral très riche et d’un esprit vif. Autant de points forts qui en font des êtres à part, comme le révèlent ces témoignages…

    Ressources pédagogiques DYS-POSITIF

    L’association DYS-POSITIF met à votre disposition quelques ressources pédagogiques, élaborées par des professionnels, pour venir en aide aux enfants dyspraxiques : des exemples pratiques, déclinés par âge et par matière scolaire, pour leur apporter un réel soutien.

    Bon à savoir : Accédez librement aux très nombreuses ressources pédagogiques de DYS-POSITIF autour de la dyspraxie (et des autres troubles DYS) en devenant membre de l’association !

    Pour en savoir plus sur la dyspraxie