DOSSIER DYSORTHOGRAPHIE – DYS-POSITIF
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Tout savoir sur la dysorthographie
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Selon la Fédération Française des Dys, il n’existe pas d’études chiffrées fiables pour recenser le nombre d’enfants dysorthographiques en France. Traditionnellement associé à la dyslexie, ce trouble spécifique de l’orthographe est plus ou moins sévère selon les individus. Irrémédiablement persistant, il affecte, notamment, la vie scolaire et professionnelle.

Une fois diagnostiquée, la dysorthographie peut faire l’objet d’une rééducation par des professionnels de santé, afin de limiter les symptômes et déployer des stratégies de compensation autour des difficultés rencontrées.

Dans ce dossier, l’association DYS-POSITIF compile tout un ensemble d’articles sur la dysorthographie, afin d’en mesurer l’impact pour l’enfant et adopter alors les meilleures solutions pour l’aider.

Définition, formes et causes de la dysorthographie

Trouble neurodéveloppemental du langage écrit, la dysorthographie engendre une altération de l’écriture, qu’elle soit spontanée ou sous dictée. L’orthographe des mots est difficile à maîtriser et les règles associées (grammaire, ponctuation…) difficiles à assimiler. Attention, il ne faut pas la confondre avec la dysgraphie, qui affecte uniquement le tracé de l’écriture.

À l’intensité variable selon les individus, ce trouble des apprentissages se décline aussi en différentes formes – dysorthographie phonologique, de surface ou mixte. Une classification qui rappelle celle de la dyslexie, souvent liée à ce trouble.

Si son origine est définitivement neurologique, cela ne sous-entend pas qu’il y ait systématiquement un retard intellectuel.

Symptômes et signes à surveiller en bas âge

Les premiers symptômes de la dysorthographie apparaissent avec l’apprentissage de l’écriture et de la lecture. L’enfant fait de nombreuses fautes d’orthographe, il ajoute des lettres sans raison, les inverse ou les oublie, il coupe ou soude les mots au mauvais endroit, son écriture est lente, souvent phonologique….

À la fin de la classe de CE1, ces difficultés doivent être généralement levées. Si elles persistent et si l’enfant peine devant les homonymes, les accords ou encore la syntaxe, cela peut révéler une dysorthographie.

L’écriture lente et phonologique, un des symptômes à surveiller de la dysorthographie
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Test et diagnostic de la dysorthographie

Généralement soupçonnée par les parents ou l’enseignant, la dysorthographie est officiellement diagnostiquée par l’orthophoniste, après avoir écarté un éventuel retard d’apprentissage. Pour cela, le professionnel mène une série d’examens (audiogramme, bilan visuel…). Une batterie de tests lui permettra aussi de comparer le niveau de l’enfant avec la moyenne de son âge.

    Traitement et méthodes pour les dysorthographiques

    Comme pour les autres troubles DYS, la dysorthographie est un trouble durable dont on ne guérit jamais totalement. L’objectif de la rééducation est plutôt de compenser les difficultés engendrées pour que l’enfant, puis l’adulte dysorthographique, ne subisse pas trop les conséquences de son handicap.

    Accompagnement professionnel et dysorthographie

    Au-delà de l’impérative rééducation orthophonique, l’enfant dysorthographique peut profiter du concours d’autres professionnels de santé : l’orthoptiste peut corriger la vision et la motricité de l’œil ; l’ergothérapeute, rééduquer le geste ; le psychologue, traiter les troubles psycho-affectifs associés… À noter que la dysorthographie peut aussi être prise en charge par un graphothérapeute ou un psychomotricien.

    Quelle rééducation pour un enfant dysorthographie ?
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    Dispositifs et aménagements pour la dysorthographie

    Comme la dysorthographie est considérée comme un handicap, l’enfant peut bénéficier d’un programme scolaire adapté à ses capacités et ses besoins (PPS, PAP…). Un plan d’accompagnement qui peut lui offrir du temps supplémentaire ou l’utilisation d’outils informatiques, voire le recours à une aide humaine.

    Compte-tenu des difficultés de l’enfant dysorthographique, l’enseignant peut aussi aménager des exercices spécifiques pour lui. Par exemple, préférer une dictée à choix multiples ou à trous, pour évaluer l’élève sur certains mots et lui épargner les notes décourageantes d’une dictée classique…

      Astuces et conseils pour les dysorthographiques

      À la maison, les parents peuvent accompagner leur enfant dysorthographique avec bienveillance et patience. Découvrez les conseils et astuces pour construire une routine d’autocorrection, tout en tenant compte de leur fatigabilité : longue à installer, elle doit systématiser les points de relecture les plus importants.

      Les stratégies de compensation pour la dysorthographie
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      Témoignages des dysorthographiques

      À l’image de tous les enfants atteints de troubles DYS, les dysorthographiques développent souvent un véritable esprit combatif, qui s’avère être une véritable force dans le milieu professionnel. Découvrez les précieux témoignages d’individus qui refusent de n’y voir qu’un handicap

      Ressources pédagogiques DYS-POSITIF

      S’il existe des cas de dysorthographie isolée, la plupart du temps, ce trouble est associé à la dyslexie. Quelles que soient la nature des difficultés et leur sévérité, l’association DYS-POSITIF propose de précieuses ressources pédagogiques. Construites avec l’aide de professionnels spécialisés et/ou de parents, elles sont classées par âge et par matière.

      Bon à savoir : L’adhésion à l’association DYS-POSITIF vous ouvrira les portes à ces ressources pédagogiques disponibles sur la dysorthographie – ainsi que sur les autres troubles DYS.

      Pour en savoir plus sur la dysorthographie