DOSSIER DYSCALCULIE – DYS-POSITIF
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Tout savoir sur la dyscalculie
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Trouble durable de l’apprentissage, la dyscalculie toucherait entre 3,6 % et 7,7 % des enfants d’âge scolaire. Si les difficultés se concentrent exclusivement sur les activités numériques, son diagnostic ne peut s’opérer qu’après avoir exclu le simple retard en mathématiques. Au-delà de la sphère scolaire, la dyscalculie affecte la vie quotidienne des enfants et adultes qui peinent à tenir un budget, calculer les quantités d’ingrédients d’une recette, estimer une distance, bricoler, etc. Heureusement, l’enfant dyscalculique peut être accompagné de professionnels de santé : sans guérir son trouble, ils l’aideront à développer des stratégies de compensation de son trouble.

Dans ce dossier, l’association DYS-POSITIF réunit tout un ensemble d’articles sur la dyscalculie, afin de vous éclairer sur sa nature et ses conséquences.

Définition, formes et causes de la dyscalculie

Lorsque la dyslexie concentre ses difficultés sur la compréhension et l’utilisation des lettres de l’alphabet, la dyscalculie la concentre, quant à elle, sur la compréhension et l’utilisation des chiffres.

Développée sous différentes formes et à différents degrés, elle s’associe souvent à d’autres troubles, tels que le trouble de l’attention ou encore les troubles visuo-spatiaux.

D’origine biologique, la dyscalculie se traduit par un mauvais fonctionnement de certaines régions du cerveau – notamment le cortex pariétal, siège de la conscience des nombres. Ce trouble ne sous-entend, en aucun cas, une déficience mentale.

Symptômes et signes à surveiller en bas âge

L’affirmation « J’aime pas les maths » ne suffit pas à diagnostiquer la dyscalculie : il s’agit d’observer des difficultés d’apprentissage, à la fois importantes et durables, impactant sa progression scolaire et résistant aux aides pédagogiques.

Toutefois, quelques signes peuvent vous mettre la puce à l’oreille si, vers 5 ans, il ne se repère pas bien dans l’espace ou le temps, s’il ne retient pas une comptine numérique, s’il confond « hier » et « demain », etc.

La dyscalculie, des difficultés liées aux activités numériques
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Test et diagnostic de la dyscalculie

Généralement, les soupçons de dyscalculie sont révélés par l’enseignant de l’enfant. Les parents seront alors invités à consulter un orthophoniste, pour qu’il établisse un premier bilan, afin de dresser un état des lieux des capacités logico-mathématiques de l’enfant.

Aux observations cliniques s’ajoute la conduite de tests standardisés, traditionnellement accessible dès 7 ans. Ensuite, comme à chaque âge, des performances sont attendues, un diagnostic de dyscalculie peut être posé, si un important décalage est observé.

Traitement et méthodes pour les dyscalculiques

Durable , la dyscalculie ne disparaît pas avec le temps et ne peut pas se soigner. Toutefois, il existe des méthodes pour contourner les difficultés des enfants dyscalculiques et les aider dans leur quotidien et leur vie scolaire.

Accompagnement professionnel et dyscalculie

Au-delà de l’orthophoniste systématiquement consulté (et remboursé par la Sécurité sociale), il est possible de consulter d’autres spécialistes, pour affiner le diagnostic et améliorer les stratégies de rééducation déployées : un neuropsychologue, pour tester les compétences d’attention et de mémoire, un psychomotricien, en cas de difficultés de repérage spatial ou de latéralité, un psychologue, pour évaluer certaines habiletés liées au QI, etc.

Dispositifs et aménagements pour la dyscalculie

Une fois le diagnostic posé, un enfant dyscalculique, reconnu en situation de handicap, par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) peut bénéficier des dispositifs d’accompagnement éducatif de l’État : Programme Personnalisé de Réussite Educative (PPRE) ; PAI (Projet d’Accueil Individualisé), PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) ou PPS (Projet Personnalisé de scolarisation).

Parallèlement, l’enfant dyscalculique peut aussi bénéficier d’aménagements spécifiques, pour lever quelques-unes de ses difficultés : l’utilisation de couleurs, pour repérer les chiffres dans un nombre, des petits objets, pour repérer les quantités.

    Comment aider un enfant dyscalculique à la maison ?
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    Astuces et conseils pour les dyscalculiques

    Au-delà de la rééducation entreprise par les professionnels, les parents peuvent aussi,  quotidiennement aider leur enfant dyscalculique, en adoptant les bonnes attitudes et en les stimulant. Découvrez quelques articles glanés par l’association DYS-POSITIF, au fil des années, auprès des spécialistes et des expériences partagées par ses membres. 

    Témoignages des dyscalculiques

    Même s’il est important que la dyscalculie soit reconnue comme un handicap, pour bénéficier des aides et dispositifs déployés à ce titre, il ne s’agit pas de résumer uniquement ce trouble à ses difficultés. Découvrez, ci-dessous, plusieurs témoignages d’enfants dyscalculiques qui ont su les dépasser, les compenser pour vivre leur vie normalement.

    Ressources pédagogiques DYS-POSITIF

    L’association DYS-POSITIF dispose de nombreuses ressources pédagogiques, pour accompagner les enfants dyscalculiques. Classées par âge et par difficulté, elles sont conçues par des spécialistes et contribuent à développer ses moyens compensatoires.

    Bon à savoir : Il suffit de devenir membre de l’association DYS-POSITIF, pour vous ouvrir l’accès à toutes nos ressources !

    Pour en savoir plus sur la dyscalculie