5 exemples d’adaptations pédagogiques pour un dyscalculique – DYS-POSITIF
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5 exemples d’adaptations pédagogiques pour un dyscalculique

Trouble de l’apprentissage touchant la sphère mathématique, la dyscalculie est difficile à diagnostiquer. Lorsqu’elle est identifiée par un orthophoniste ou un neuropsychologue, l’enfant peut bénéficier d’aménagements pédagogiques, afin de poursuivre sa scolarité le plus normalement possible. Découvrons ensemble quelques exemples de solutions faciles à mettre en place, pour un dyscalculique.

Des outils concrets, une solution d’aménagements pédagogiques pour les dyscalculiques

Exemple 1 : donner du sens à l’apprentissage

Lorsqu’un dyslexique peine à comprendre et utiliser les lettres de l’alphabet, un dyscalculique peine à comprendre et à utiliser les chiffres et les nombres. L’enjeu est donc de leur offrir un enseignement le plus explicite possible : une explication claire, une démonstration concrète par l’enseignant, une pratique guidée avec l’élève, un retour sur l’expérience raisonné et enfin, une pratique autonome.

Idéalement, il s’agit d’utiliser des exemples concrets, qui permettront à l’enfant dyscalculique de comprendre que cette compétence ou connaissance sera utilisée, bien au-delà de la sphère scolaire.

Exemple 2 : solliciter plusieurs sens

L’enseignement pour un enfant dyscalculique doit diversifier ses approches pour améliorer sa compréhension et sa mémorisation. Cela suppose d’utiliser un peu de matériel : des cailloux, des perles, un boulier, Lego, des allumettes ou encore les fameux bâtonnets numériques, dont la couleur et la taille renvoie à un nombre précis.

À travers la manipulation de ces outils, les dyscalculiques ont une visualisation concrète des éléments et collections, pour réaliser le calcul ou résoudre le problème.

Exemple 3 : adapter les consignes et la mise en page

L’effort d’un dyscalculique pour suivre les enseignements est particulièrement conséquent. Heureusement, l’enseignant peut l’accompagner en soignant l’énoncé des problèmes mathématiques. Par exemple, il est préférable de poser la question en premier : « Combien Caroline a-t-elle de billes de plus que Marie et Valérie ensemble ? Caroline a 20 billes, Marie a 7 billes et Valérie a 5 billes. »

Il est aussi possible d’utiliser des feuilles quadrillées pour aider les enfants dyscalculiques à se repérer dans l’espace et poser les opérations – à raison d’un carré par chiffre.

Exemple 4 : adopter une attitude bienveillante

L’enseignant peut veiller à placer l’élève loin des fenêtres, sources de distraction et proche des documents de références affichés dans la classe. Définitivement encourageant, il pourra ainsi valoriser les efforts consentis par l’enfant. D’une manière générale, en adoptant une attitude bienveillante, il encouragera le dyscalculique à poser des questions et à demander de l’aide.

Idéalement, il prendra le temps de corriger les erreurs commises, avec l’enfant, pour mieux comprendre son raisonnement particulier et, le cas échéant, adapter son enseignement en fonction de lui.

Exemple 5 : favoriser le travail en groupe

Si la reprise régulière des connaissances et compétences antérieures est utile à tous les enfants, cette approche en spirale est d’autant plus essentielle pour un enfant dyscalculique. Ces révisions peuvent prendre différentes formes – notamment celle d’un travail en groupe ou d’un tutorat. En effet, l’explication des exercices et enseignements par des élèves du même âge, s’avère particulièrement efficace chez les dyscalculiques.

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