Les outils malins du dysgraphique en maternelle – DYS-POSITIF
Accès à votre espace personnalisé

Les outils malins du dysgraphique en maternelle

Relativement fréquente, puisqu’elle touche environ 10 % des enfants, majoritairement les garçons, la dysgraphie se matérialise par des difficultés à écrire. Activité complexe, dont l’acquisition prend plusieurs années, l’écriture nécessite de lourds efforts chez les dysgraphiques qui ne parviendront jamais à automatiser le geste. Heureusement, il existe des outils pour les accompagner, aussi bien à l’école qu’à la maison. Présentation.

Les outils du dysgraphique à l’école maternelle

Le manchon ergonomique

Dès l’école maternelle, l’enfant est amené à écrire quotidiennement, ajoutant stress et inconfort aux dysgraphiques. Peinant sur le geste d’écriture, ils ont tendance à se crisper, à mal utiliser les outils scolaires (stylo, règle, compas, colle…), à développer des douleurs à la main, au poignet ou au bras. Le tout, pour produire lentement des lignes hasardeuses, avec beaucoup de ratures et des tracés de lettres inégaux.

Le manchon ergonomique combat ces symptômes, apportant du confort au geste graphique. De formes et de couleurs variées, il s’enfile sur le crayon papier ou le stylo bic et bloque les doigts dans la position correcte. Ensuite, d’autres modèles accompagnent la préhension vers une transition de moins en moins contrôlée.

Le cahier ligné

Pour faciliter leur tracé, les enfants dysgraphiques ont besoin de repères visuels adaptés. Or, les cahiers classiques ont souvent des interlignes trop petits, ainsi que des contrastes de couleurs insuffisants pour leur permettre de suivre correctement les lignes.

Heureusement, il existe des aménagements faciles à mettre en place pour les aider, à l’image du cahier Gurvan, développé par la graphopédagogue Anne-Gaël Tissot, pour un dyspraxique. Le cahier est conçu avec ses lignes d’écritures violettes bien marquées et ses interlignes en bleu dégradé, qui signalent efficacement les limites d’écriture, pour les lettres avec hampe et celles avec jambage.

Les activités préconisées pour la dysgraphie à la maison

Les activités de motricités fines

À la maison, il existe plusieurs exercices ludiques, pour aider son enfant dysgraphique à dédiaboliser la feuille de papier, source de stress. Pourquoi ne pas s’entraîner à la formation de lignes et de formes avec d’autres supports, comme la farine, la semoule ou encore la pâte à modeler ?

Versez de la farine ou de la semoule sur votre plan de travail et encouragez votre enfant à tracer de simples traits ou des lettres à la main. Par le biais de cette activité ludique, l’objectif est de s’affranchir de l’angoissante combinaison stylo/papier. Vous pouvez également essayer avec la peinture à doigts ou les grosses craies

La relaxation

Ce trouble de l’écriture engendre de mauvaises sensations, aussi bien lors de l’exécution du geste graphique (douleurs, crampes, raideurs), que dans la perception de soi par lui-même ou par autrui (mésestime de soi, dévalorisation…). Avec des séances de relaxation, vous offrez à votre enfant dysgraphique un moment de lâcher-prise et de relâchement musculaire salutaires.

Inutile que cela dure longtemps : il peut suffire de l’inviter à se mettre en position assise, les paumes ouvertes vers le haut et posées sur les genoux, avant d’inspirer et d’expirer lentement 5 fois, les yeux fermés, pour détendre progressivement la nuque et les épaules. Vous pouvez aussi utiliser un mouchoir pour matérialiser son souffle…

Partagez cet article sur votre réseau social préféré !