Dyscalculie : l’approche complémentaire de l’orthophoniste et de l’ergothérapeute – DYS-POSITIF
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Dyscalculie : l’approche complémentaire de l’orthophoniste et de l’ergothérapeute

La dyscalculie est un trouble de l’apprentissage en mathématiques : l’enfant éprouve des difficultés autour des chiffres et des nombres — tant pour les reconnaître que pour les ajouter, les soustraire ou les multiplier. Handicap durable, qui ne résulte d’aucune déficience intellectuelle, mais nécessite un accompagnement dès le plus jeune âge, pour diminuer les symptômes et rendre le quotidien plus confortable : l’incontournable orthophoniste et le très complémentaire ergothérapeute…

Comment aider les enfants atteints de dyscalculie ? Le rôle de l’orthophoniste et de l’ergothérapeute.

Quel est le rôle de l’orthophoniste pour la dyscalculie ?

En cas de soupçon de dyscalculie, le médecin généraliste peut demander une prise en charge de l’enfant par un orthophoniste : un professionnel doté des qualifications et des outils pour évaluer le niveau du trouble, déterminer les domaines où se concentrent les difficultés et mettre en place des actions adaptées.

Mesurer des distances, peser des poids, s’orienter, compter son argent, se repérer dans le temps sont autant de difficultés qu’un dyscalculique — adulte comme enfant — doit combattre. Plus le diagnostic de l’orthophoniste est posé tôt, plus vite il développera des moyens de compensation pour alléger ces symptômes.

Bon à savoir : Les séances d’orthophoniste sont remboursées à hauteur de 60 % par la Sécurité Sociale. Une mutuelle complémentaire est susceptible de prendre en charge les 40 % restants…

Comment l’ergothérapeute accompagne le dyscalculique ?

Très sollicité pour traiter les troubles de l’apprentissage, l’ergothérapeute analyse les difficultés du dyscalculique, par le biais d’un bilan bien spécifique, qui s’attarde sur des considérations visuo-spatiales, motrices, sensitives, cognitives et graphiques.

En fonction du résultat, le professionnel va mettre en place des actions pour aménager, aussi bien son domicile que son environnement scolaire (ou de travail, éventuellement, dans le cas d’un adulte). Son objectif est d’offrir à son patient davantage d’autonomie et d’indépendance, mais aussi de s’épanouir, en travaillant son estime et sa confiance en lui.

Bon à savoir : Les séances d’ergothérapeute ne sont pas prises en charge par la Sécurité Sociale, à l’exception de celles dispensées dans une structure spécialisée ou dans un hôpital. Mais certaines mutuelles peuvent y consacrer une enveloppe mensuelle ou annuelle.

Quel est le rôle des proches dans l’allègement des symptômes dyscalculiques ?

Au-delà de l’approche complémentaire de ces deux professionnels, les proches d’une personne dyscalculique ont également un rôle à jouer dans l’allègement de ses symptômes. Dès le plus jeune âge, ils peuvent lui faire manipuler les chiffres dès qu’une occasion se présente : compter le nombre de verres dans le placard, rendre la monnaie à la boulangerie, compter le nombre de voitures bleues dans le parking, etc.

Il y a aussi quelques astuces pour l’aider à faire ses devoirs à la maison : codes couleurs, tableau de repérage, boulier…

Bien sûr, les proches ont également un rôle à jouer pour éviter le repli sur soi et le mal-être intérieur : pour cela, il suffit que la parole, l’écoute et l’accompagnement soient au rendez-vous.

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