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Tout savoir sur le TSA - Trouble du Spectre Autistique
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Derrière l’appellation « Trouble du Spectre de l’Autisme » (TSA), il existe une grande diversité de troubles neurobiologiques intervenant sur le développement des personnes appelées « autistes ». Ces dysfonctionnements affectent les interactions sociales, la communication, le comportement et les activités.

Si un médecin repère un écart de développement, il oriente l’enfant vers une Plateforme de Coordination et d’Orientation (PCO) qui réunit un cercle de professionnels chargé de poser un diagnostic détaillé. Celui-ci sert ensuite à la mise en place des aménagements adaptés.

Dans ce dossier, l’association DYS-POSITIF réunit tous ses articles relatifs au Trouble du Spectre Autistique, afin de vous éclairer sur le sujet et sur les meilleures manières d’accompagner votre enfant.

Définition, formes et causes du TSA

Nommés « Troubles Envahissants du Développement » (TED) jusqu’en 2013, les Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) sont désormais l’expression consacrée. Elle intègre la grande diversité des symptômes et traduit mieux leur évolution au fil du temps.

S’il existe bien des gènes de prédisposition au TSA, ils ne sont, ni suffisants, ni nécessaires pour développer le trouble. Résolument multifactoriel, il intègre une part génétique, mais aussi une part environnementale, enregistrée avant et pendant la grossesse (perturbateurs endocriniens, pollution intérieure, obésité de la mère, prématurité…).

Symptômes et signes à surveiller en bas âge

Les premiers symptômes apparaissent avant l’âge de 3 ans : anomalies de la communication verbale ou non verbale (écholalie, particularités sémantiques, absence de pointage du doigt, peu de mimiques…) ; difficultés dans les relations sociales (mauvaise compréhension des règles sociales implicites, peu d’intérêt pour les jeux collectifs…) ; comportements répétés et stéréotypés (balancement, battement des mains, alignement d’objets…).

Absence d’expression des émotions, l’un des symptômes du TSA
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Test et diagnostic du TSA

Clinique, le diagnostic du TSA repose sur une évaluation multidimensionnelle, conduite par l’observation de plusieurs professionnels, afin de repérer un écart de développement chez l’enfant. Plusieurs tests standardisés sont menés, en fonction de son âge, de son profil, de son comportement et du contexte de test (tests de langage, des habiletés motrices).

À noter qu’il est fréquent d’observer une association du TSA avec le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), des troubles DYS (dyslexie, dyscalculie, dyspraxie…), des troubles psychiatriques (bipolarité, dépression…), voire certaines maladies (épilepsie, reflux gastro-œsophagien, troubles de l’alimentation…).

Traitement et méthodes pour les enfants ayant un TSA

À l’image des troubles des apprentissages, il n’existe aucun médicament contre le TSA. Toutefois, il existe des traitements utiles pour diminuer ses symptômes. Par exemple, l’enfant pourra bénéficier des approches développementales et comportementales (méthode TEACCH, ABA…) ou des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) pour mieux gérer les relations sociales.

Accompagnement professionnel et TSA

Suite à un diagnostic fin et personnalisé, les professionnels de santé peuvent établir une prise en charge symptomatique : rééducation orthophonique, séances de psychomotricité, séances d’ergothérapie, etc.

Un orthophoniste peut soulager les symptômes d’un enfant atteint d’un TSA
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Dispositifs et aménagements pour le TSA

Il est possible de scolariser un enfant atteint de TSA en classe ordinaire, avec un apprentissage adapté (PPS, PAP, AVS, AESH…) ou avec un dispositif d’AutoRegulation (DAR). Il peut aussi intégrer une classe ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire). Enfin, avec le Service d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD), l’enfant bénéficie de l’accompagnement de toute une équipe, pouvant intervenir dans tous ses lieux de vie.

Derrière ces dispositifs se cachent des aménagements spécifiques, pour permettre à l’enfant atteint de TSA de vivre au mieux sa scolarité. Par exemple, l’enseignant peut ainsi lui permettre de sortir de classe en cas de surcharge sensorielle, le laisser choisir la place où il se sentira le mieux, etc.

    Astuces et conseils pour les enfants ayant un TSA

    Au-delà des aménagements prévus à l’école, les parents peuvent aussi améliorer sa communication avec quelques astuces et conseils : se mettre à sa hauteur et face-à-face, parler lentement, exagérer les expressions et les exclamations, etc. Découvrez ci-dessous quelques articles qui peuvent influencer et faciliter vos échanges. 

    Nos conseils et astuces pour améliorer les échanges avec votre enfant atteint de TSA
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    Témoignages des personnes ayant un TSA

    Si les enfants ayant un TSA présentent bien des difficultés voire un retard de développement dans certains domaines, ils ont de belles qualités qu’il serait dommage de ne pas exploiter : une propension à se passionner pour des intérêts particuliers, ils ont le souci du détail, une très bonne mémoire, une pensée visuelle, une honnêteté et une loyauté sans égales, etc.

      Ressources pédagogiques DYS-POSITIF

      Depuis peu, l’association DYS-POSITIF a décidé d’étendre son soutien aux personnes présentant un TSA. Comme pour les enfants DYS, elle met à disposition des parents des ressources pédagogiques pour faciliter leurs apprentissages et leur quotidien.

      Bon à savoir : En devenant membre de DYS-POSITIF, vous pourrez accéder à la bibliothèque des ressources pédagogiques de l’association, des fiches pour les enfants TSA, mais aussi pour les enfants DYS ou à Haut Potentiel.

      Pour en savoir plus sur le TSA