TSA : Comment préserver son bien-être ? – DYS-POSITIF
Accès à votre espace personnalisé

TSA : Comment préserver son bien-être ?

Les personnes neuro-atypiques ou atteintes de Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) peinent à comprendre et à exprimer les émotions, pourtant omniprésentes dans notre quotidien. À l’origine d’importants efforts, leur gestion puise dans leur batterie personnelle, altérant leur bien-être général. Découvrons ensemble nos astuces pour le préserver…

Le bien-être des TSA, c’est rechercher l’équilibre dans leur charge émotionnelle et sensorielle

Les émotions des personnes neuro-atypiques ou TSA

Une émotion se définit par une réaction, à la fois psychologique et physique, à une situation. Ressentie dès le plus jeune âge, l’enfant, à force d’observations et du développement de sa capacité à communiquer, va apprendre naturellement à les gérer.

Mais, pour certains profils, comme les personnes neuro-atypiques et les TSA, le décodage de certaines situations sociales demeure compliqué. En aucun cas, cela ne signifie pas qu’un autiste est dépourvu d’émotions ! Contrairement aux idées reçues, son manque d’empathie et son insensibilité, soulignent simplement un fonctionnement différent – au niveau du ressenti, de l’expression et de la compréhension de ses émotions et de celles des autres.

Les batteries émotionnelles et sensorielles

Au quotidien, le réservoir émotionnel et sensoriel d’un individu est nourri par les interactions sociales, les changements inattendus, les activités, les situations conflictuelles, le stress, l’anxiété et les simulations sensorielles. Dans ce réservoir, on peut distinguer :

  • La batterie émotionnelle fait référence à la capacité d’un TSA à gérer et à tolérer les émotions. Lorsqu’elle se vide, il s’épuise et devient naturellement plus stressé, plus anxieux, voire plus irritable. Pour la recharger, il devra trouver le temps de se détendre, de se recentrer…
  • La batterie sensorielle renvoie, quant à elle, aux stimulations de son environnement, telles que la sensibilité aux lumières vives, aux forts bruits, aux odeurs, aux textures… Lorsqu’elle se vide, le TSA atteint son seuil d’irritabilité, d’anxiété, voire de douleur physique, il se laisse submerger par ses stimuli. Pour la recharger, il devra s’adapter ou trouver un moyen de réduire leur impact, afin de retrouver un certain équilibre.

Nos astuces pour préserver ton bien-être

Par le biais de la visualisation de son bien-être sous la forme d’une batterie, un TSA peut mieux évaluer son niveau et mettre en place les solutions adéquates, pour les remplir. Pour préserver son bien-être émotionnel, il peut :

  • S’auto-observer, apprendre à mieux se connaître, en tenant un journal des émotions ;
  • Reconnaître ses limites, voir arriver les signes avant-coureurs et faire une pause ;
  • Gérer ses états, se recentrer par la respiration et/ou la méditation ;
  • Identifier les activités apaisantes, recharger les batteries par la lecture, la musique, la nature, l’art… ;
  • Créer un cocon sensoriel à domicile, un espace dépourvu des stimuli à l’origine des crises (lumière, sons…), avec des coussins, une lumière tamisée et/ou des casques antibruit ;
  • S’entourer de personnes bienveillantes, se ressourcer auprès d’individus, qui respectent et comprennent la situation.

Le bien-être des TSA repose sur une profonde compréhension de leur besoin émotionnel et sensoriel, essentielle pour adopter des stratégies d’autorégulation et créer un environnement favorable. Cette surveillance de leur batterie leur permet de maintenir un équilibre et prévenir la surstimulation.

Partagez cet article sur votre réseau social préféré !