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Comment aider votre adolescent dyspraxique au collège ?

Quels sont les aménagements scolaires pour un adolescent dyspraxique ?

« Trouble du comment faire », la dyspraxie renvoie à une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires. En fonction de son intensité, de ses particularités et de la présence d’autres troubles associés, la vie scolaire d’un élève dyspraxique sera plus ou moins compliquée. Plus ses difficultés sont reconnues et comprises tôt, plus il bénéficiera d’aménagements et adaptations pour tendre vers une certaine normalité à l’école, puis au collège…

Les problèmes et adaptations de ce trouble à l’école

Si la dyspraxie est un trouble de l’apprentissage susceptible d’atteindre les enfants de manière très différente, les problèmes de manipulation sont courants. En maternelle, les activités de découpage, de collage, la gestion des gommettes, le coloriage, mais aussi les puzzles, le chant et le sport peuvent être source de problèmes.

À l’école primaire, la dyspraxie peut se manifester sur des apprentissages fondamentaux comme la lecture, l’écriture et les mathématiques. À noter que ces difficultés peuvent être associées à d’autres troubles comme la dysphasie ou l’hyperactivité avec trouble de l’attention.

Si chaque situation doit être considérée au regard des problèmes propres à l’enfant, certains aménagements scolaires peuvent être aisément envisagés : limiter les supports scolaires au maximum (livre, cahier, trousse et crayon), aider la prise de note avec un ordinateur, réclamer l’indulgence des autres élèves pour favoriser son intégration, demander à l’enseignant de proposer des murs les plus neutres possibles pour ne pas perturber sa concentration, etc.

Les répercussions de la dyspraxie au collège

Au collège, les problèmes scolaires de l’enfant dyspraxique ne disparaissent pas, mais d’autres viennent s’y ajouter : les changements de salle à chaque cours, la multiplication des enseignants et la prédominance des mathématiques.

Certains aménagements peuvent être imaginés en concertation avec l’équipe enseignante tels que la transmission du cours à l’avance pour permettre à l’adolescent dyspraxique de se familiariser avec son contenu en amont ou encore le recours à des évaluations orales pour vérifier ses connaissances. Idéalement, il faudrait aussi alléger sa charge de travail et limiter l’écrit, sources d’une grande fatigue pour lui…

Avec l’apprentissage de la frappe (potentiellement acquise en primaire), l’ordinateur facilite la prise de note, qui s’avère plus rapide que l’écriture manuscrite d’un dyspraxique. Le recours à des logiciels comme One Note, Studys ou encore Geogebra peuvent aussi accompagner certains apprentissages, sans oublier la mémorisation visuelle via des cartes mentales.  

L’entourage familial de l’adolescent dyspraxique

Bien sûr, le soutien familial est absolument essentiel pour aider l’adolescent dyspraxique au collège. Au-delà de l’aspect purement psychologique qui lui conférera une certaine confiance en lui, la famille peut aussi venir en soutien des aménagements scolaires, voire en proposer d’autres.

Dans la mesure où vous accompagnez votre enfant depuis le début de sa scolarité, vous connaissez très bien ses forces et ses faiblesses. Par ailleurs, à travers les bilans médicaux réalisés, vous pouvez aussi apporter de précieuses informations à l’équipe enseignante du collège et leur indiquer les aides qui fonctionnent déjà.

Dans tous les cas, sachez qu’un diagnostic précoce reste la clé pour permettre à l’enfant puis à l’adolescent dyspraxique de mieux appréhender son handicap et de développer des stratégies de compensation afin de lui permettre de vivre une scolarité la plus normale possible.

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