L’AESH, essentielle pour les troubles DYS, TSA et TDAH – DYS-POSITIF
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L’AESH, essentielle pour les troubles DYS, TSA et TDAH

L’Accompagnant d’Élèves en Situation de Handicap – AESH est une aide humaine accordée par la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées). Sa mission est de favoriser l’autonomie de l’enfant – notamment à l’école, et cela, de la maternelle au lycée. Il peut intervenir de manière individuelle, mais aussi mutualisée ou collective. Découvrez le témoignage d’une famille qui en a bénéficié et d’une autre, qui s’est vue refuser cette aide si précieuse.

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Rémi, 11 ans, dyslexique et TSA, bénéficie de l’AESH

Avec le CP, les premières difficultés de Rémi apparaissent. Le temps de constituer un dossier auprès de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), il a la chance de bénéficier d’un AESH déjà présent dans la classe, pour d’autres enfants. Dans un premier temps, il décroche une aide mutualisée, avant d’obtenir une aide individuelle jusqu’à la fin du primaire. Aujourd’hui, il bénéficie uniquement de quelques heures au collège.

Élodie, la maman de Rémi, témoigne que sans AESH, elle ne sait pas « s’il aurait pu mener sa scolarité au bout et sans doute psychologiquement, il serait assez malheureux. Il aurait eu vraiment beaucoup de difficultés pour suivre, il aurait senti un gros écart avec ses camarades. Alors que là, l’AESH l’aide à suivre le mouvement. »[1]

Bien sûr, le dispositif reste perfectible : il n’y a pas toujours assez d’AESH dans l’école, alors ils se concentrent sur les élèves les plus en difficulté, passant moins d’heures auprès des autres, et cela, même s’ils ont officiellement droit à davantage d’accompagnement. Cette pénurie empêche également le suivi d’un enfant par une seule et même personne : Rémi pouvait avoir 3 ou 4 AESH différents dans la semaine.

Timothée, 15 ans, multi-dys, ne peut plus bénéficier de cette aide

Depuis l’école primaire, Timothée – qui est dyslexique, dysorthographique, dysgraphique  et dyspraxique – est suivi par un AESH. Mais aujourd’hui, à l’heure d’entrer au lycée, ce précieux accompagnement lui est refusé.

Alexandra, la mère de Timothée s’indigne « tous les professionnels que nous avons consultés nous disent que c’est nécessaire et eux [la CDAPH], ils nous envoient ce courrier en refusant, sans même avoir effectué un entretien avec nous ou Timothée. »[2] Ses bulletins soulignent même qu’avec un accompagnant, il progresse mieux.

Chaque année, la demande d’AESH est source de stress : les parents ne savent qu’au dernier moment s’il l’obtiendra ou non. Il s’agit d’un véritable parcours du combattant : la famille de Timothée s’y prend dès le mois de novembre pour constituer le dossier MDPH, car ils doivent toujours déposer un recours, après un premier refus systématique en juin. En août, le couperet tombe…

L’association DYS-POSITIF peut vous accompagner dans cette aventure – que ce soit par la mise en relation avec des professionnels ou avec des parents qui vivent les mêmes choses que vous et peuvent partager, avec vous, de précieuses astuces.


[1] Citation : https://www.francebleu.fr/infos/societe/handicap-sans-aesh-mon-fils-serait-malheureux-et-ne-suivrait-pas-le-mouvement-assure-elodie-maman-de-remi-9929779

[2] Citation : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/porteur-de-multiples-handicaps-il-se-voit-refuser-une-aide-specialisee-a-son-entree-au-lycee-c-est-le-parcours-du-combattant-2999720.html

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