Les troubles des apprentissages (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie…) affectent une ou plusieurs fonctions cognitives (langage oral, langage écrit, coordination, calcul…). Détectés pendant l’enfance, avec un degré de sévérité extrêmement variable d’un individu à l’autre, ces troubles DYS impactent la vie scolaire de l’enfant, mais aussi sa vie sociale, ses loisirs et son état émotionnel. Au-delà de la prise en charge classique portée par l’orthophoniste, le sophrologue peut l’aider à plusieurs niveaux. Présentation.
Les moyens d’accompagnement de la sophrologie
Développée par un médecin neuropsychiatre Alfonso Caycedo, la sophrologie est une technique non tactile qui repose sur :
- La respiration contrôlée, pour réguler ses émotions, stimuler ses ressentis et retrouver de l’apaisement ;
- Le relâchement musculaire, pour libérer les tensions physiques ;
- La visualisation mentale, pour imaginer ses situations de manière positive.
La qualité de l’accompagnement par le sophrologue est tout aussi importante que la régularité de la pratique, pour observer des améliorations. D’une part, les besoins identifiés de l’enfant et l’objectif poursuivi doivent être clairement établis et d’autre part, l’entraînement régulier reste une des clés fondamentales pour progresser.
Les effets positifs sur les troubles DYS
Quel que soit le profil de l’enfant atypique, la sophrologie peut favoriser la diminution du stress, une meilleure gestion des émotions, une optimisation de la concentration, de la mémorisation et de la planification. Cette technique peut aussi améliorer la proprioception (posture, équilibre et maîtrise de l’espace et du temps), la qualité du sommeil, mais aussi la confiance et l’estime de soi, ainsi que les relations sociales.
Définitivement bienveillante, la sophrologie peut efficacement accompagner les enfants DYS vers un meilleur équilibre, aussi bien comportemental qu’émotionnel et cognitif.
Deux exemples d’exercices préconisés pour les enfants DYS
L’exercice respiratoire « Pompage des épaules » pour évacuer la pression scolaire
Au départ, l’enfant est debout, le dos droit, les bras ballants le long du corps et les mains ouvertes, avec les pieds parallèles, écartés de la largeur du bassin, ainsi que les genoux légèrement pliés.
Les yeux fermés, il est invité à inspirer et à retenir sa respiration, avant de hausser et d’abaisser les épaules plusieurs fois. À l’expiration, il devra relâcher les épaules, en ouvrant les mains et en soufflant fort par la bouche.
Pendant l’exercice, l’enfant doit se représenter la pression scolaire comme de la neige. Accumulée et lourde sur les épaules, elle va glisser le long des bras et alléger l’enfant de ce poids.
L’exercice « Rotations axiales », pour distiller de la confiance en soi
La position de départ est similaire en tout point à celle de l’exercice précédent.
Toujours les yeux fermés, l’enfant doit gainer le bas du corps et inspirer par le nez, avant de bloquer sa respiration. Il effectue alors des rotations du bassin en laissant les bras et la tête suivre naturellement le mouvement. À l’expiration, il stoppe ces rotations et reprend sa position initiale en soufflant fort par la bouche.
Pendant l’exercice, l’enfant doit imaginer qu’il balaye ses peurs avec le mouvement de ses bras. Le cercle dessiné forme alors une bulle remplie de confiance, dont il est le centre et dont il peut copieusement s’imprégner.
N’hésitez pas à contacter un sophrologue dans l’annuaire mis à disposition par l’association DYS-POSITIF : spécialisé dans les troubles DYS, il saura accompagner votre enfant et répondre à ses besoins et ses objectifs.
