Qu’il soit atteint de Troubles Déficitaires de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, l’enfant TDAH éprouve de grandes difficultés à se concentrer sur une tâche précise. Il ne résiste pas aux stimuli extérieurs et se laisse distraire pour tout et n’importe quoi (la chute d’un stylo, le tic-tac d’une horloge…). Il doit alors fournir un effort conséquent, pour maintenir l’attention nécessaire à la réalisation du travail demandé.
En marge des accompagnements classiques (psychologue, orthophoniste…), la pratique de la sophrologie peut l’aider, entre autres choses, à gérer son attention et ses émotions.

Comprendre les problématiques liées au TDAH
Touchant environ 5 % de la population infantile, le TDAH est caractérisé par une triade de symptômes : l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité. Toutefois, notez qu’un enfant peut ne pas présenter d’hyperactivité, mais rester sujet aux deux autres facteurs.
Souvent stigmatisé, il est qualifié d’étourdi ou de fainéant dans le milieu scolaire, alors qu’il n’est pas responsable de ses difficultés. Ces étiquettes génèrent anxiété, stress et altère durablement sa confiance en lui.
Le TDAH est un trouble neurologique, impliquant un dysfonctionnement du cerveau : l’enfant n’agit donc pas par provocation ou fainéantise, ces comportements sont indépendants de sa volonté.
Pratiquer la sophrologie pour désamorcer des situations
Lorsque le diagnostic tombe, l’enfant TDAH est encadré par tout un ensemble de professionnels de santé (psychologues, orthophonistes, psychomotriciens…) qui veille à rendre son quotidien plus facile. Notez que la médication est une voie explorée dans le TDAH.
En collaboration avec les autres spécialistes, le sophrologue peut intervenir pour travailler la gestion des émotions et de l’attention. Mais son périmètre d’actions peut être plus large : il peut aider l’enfant à se recentrer, prendre confiance en lui, canaliser son énergie, maîtriser son impulsivité, favoriser un sommeil plus serein ou encore gérer son anxiété.
Certains exercices de sophrologie lui permettront de mieux connaître son corps et sa place dans l’espace, d’autres favoriseront sa concentration ou son estime (visualisation positive). L’objectif principal consiste à l’apaiser, relâcher ses tensions, pour mieux accueillir et mettre en place un sentiment de bien-être et de plénitude.
Acquérir une base d’outils pour soulager ses difficultés
Grâce au premier entretien, le sophrologue identifie précisément les difficultés et fixe, avec l’enfant, les objectifs des séances à venir. Chacune d’entre elles est composée d’exercices variés, ludiques et adaptés à ses capacités attentionnelles : la relaxation dynamique, la respiration, la mise en place d’outils, pour maîtriser ses émotions…
En moyenne, il faut 3 à 8 séances, deux fois par mois, pour lui apprendre à gérer ses difficultés avec une certaine autonomie. Avec toute une panoplie d’astuces, de techniques et d’outils à sa disposition, l’enfant est encouragé à les mettre en place à l’école ou à la maison.
La consultation d’un sophrologue peut se faire en cabinet : n’hésitez pas à chercher dans l’annuaire Dys-Positif le professionnel le plus proche de chez vous. Notez que vous pouvez aussi entamer un suivi en ligne, sans qu’il y ait une quelconque perte d’efficacité.