Dispositif d’Intégration pour les Élèves à Haut Potentiel (DIEHP) – DYS-POSITIF
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Dispositif d’Intégration pour les Élèves à Haut Potentiel (DIEHP)

Les enfants dotés d’un haut potentiel peuvent réclamer des aménagements scolaires particuliers : ateliers inter-cycles, saut de classe, classes à doubles niveaux, adaptations pédagogiques, etc., il existe différentes options disponibles, à choisir en fonction de leurs profils. À Paris, l’une des solutions est aussi de les orienter dans un Dispositif d’Intégration pour les Élèves à Haut Potentiel (DIEHP). Présentation.

Zoom sur le Dispositif d’Intégration pour les Élèves à Haut Potentiel (DIEHP)

Qu’est-ce que le DIEHP ?

Créé en 2004, le DIEHP concerne exclusivement les enfants identifiés « Haut Potentiel » (HP) à l’école élémentaire ou au début des années collège, avec des difficultés d’adaptation au milieu scolaire. Il peut s’agir de phobies scolaires, de troubles spécifiques du langage ou de difficultés d’intégration, sans oublier les troubles d’apprentissages liés à leur HP.

Dans le cadre du DIEPH, les élèves présentant, de 1 an de retard à 2,5 ans d’avance, peuvent être accueillis dans des enceintes spécifiques, au sein desquelles ils seront accompagnés, en tenant compte de leur singularité. À ce jour, seulement deux collèges parisiens proposent le DIEPH : le collège Georges Brassens, dans le 19e arrondissement et le collège Janson-de-Sailly, dans le 16e arrondissement.

Comment fonctionne ce dispositif ?

Pour ne pas créer d’isolement ou de rejet par rapport aux autres élèves, ces élèves à Haut Potentiel sont intégrés dans des classes ordinaires, à raison de 1 ou 2 individus, conformément au principe de l’inclusion.

Mais ils disposent aussi d’une salle réservée pour s’y retrouver, se détendre, se reposer et parler entre eux. L’espace est accessible tous les jours de la semaine sur leur temps libre, à la récréation, à la pause méridienne et pendant les permanences.

À l’issue des périodes classiques d’enseignements, ils participent à des ateliers tenant compte de leur spécificité. Pour ce faire, ils bénéficient d’un tutorat particulier, orchestré par un professeur formé à la prise en charge pédagogique du haut potentiel. Interface entre l’élève, ses parents, l’équipe pédagogique et la direction de l’établissement, ce coordonnateur sera chargé de développer leur confiance en eux et en leur capacité et gagner ainsi en autonomie.

Comment bénéficier de ce réaménagement scolaire ?

Face au nombre restreint de places offertes, seuls les élèves à Haut Potentiel parisiens peuvent déposer un dossier de candidature aux DIEPH. Idéalement, ils doivent même être dans le secteur du collège Janson-de-Sailly et dans celui de Georges Brassens. Extrêmement documenté et impérativement complet, le dossier doit réunir un certain nombre d’éléments, comme un bilan psychométrique complet, des bilans complémentaires (orthophoniste, psychiatre…), 3 justificatifs de domicile, etc.

À défaut de pouvoir intégrer ces établissements, il est possible de se rapprocher des sites académiques pour découvrir si des missions EHP y sont intégrées. À l’image du collège Jules Verne à Nantes qui a déployé un dispositif d’accueil adapté à ce public.

Dans tous les cas, sachez qu’au collège, un PPRE (Programme Personnalisé de Réussite Éducative) peut également être mis en place, pour identifier aussi bien les difficultés que les potentialités de l’enfant, afin de mettre en place des aménagements pédagogiques.

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