Autisme : 5 idées reçues à lever – DYS-POSITIF
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Autisme : 5 idées reçues à lever

À l’image des troubles DYS (dyslexie, dyscalculie, dysgraphie, dysphasie…), l’autisme est encore victime de nombreux préjugés, qu’il faut impérativement lever, pour faire avancer l’accompagnement de ce handicap. Au-delà des 5 idées reçues déjà présentées sur le site DYS-positif, découvrez 5 autres fausses informations à éclaircir sur le sujet.

Avançons sur l’autisme en levant quelques idées reçues sur ce handicap !

Idée reçue n°1 : « L’autisme est une maladie »

Fréquemment entendue, l’idée reçue qui assimile l’autisme à une maladie est pourtant totalement fausse. En effet, une maladie est définie par une altération ou un trouble de l’organisme, alors que l’autisme est un trouble neuro-développemental. Autrement dit, cela impacte le développement du cerveau et du système nerveux. Il n’est possible, ni de le transmettre, ni de le guérir, même si certains aménagements peuvent aider à mieux le vivre.

Idée reçue n°2 : « L’autisme vient de la mère »

Longtemps, le comportement de la mère a été stigmatisé, comme étant la cause de l’autisme, qu’elle soit trop distante, voire glaciale ou au contraire, trop aimante et protectrice. Heureusement, dans les années 90, les neurosciences ont permis d’innocenter définitivement les mamans : l’autisme est un trouble neuro-développemental et non une maladie psychologique liée à la mère. Ses causes sont d’ordre génétique et environnemental. Mais l’idée reçue reste encore (trop) enracinée dans l’imaginaire collectif.

Idée reçue n°3 : « L’autiste est déficient intellectuellement »

Si les autistes peuvent être vus comme des génies (cf. Rain Man de Barry Levinson), ils peuvent tout aussi bien être soupçonnés de déficience intellectuelle. En effet, pour certains, tout défaut de langage ou de comportement relève systématiquement de l’attardement. Pourtant, les recherches témoignent que cette corrélation avec l’autisme est loin d’être une évidence : le pourcentage de personnes déficientes intellectuelles dans l’autisme, varie de 13% à 70% selon les études.

Idée reçue n°4 : « L’autisme ne touche que les hommes »

L’autisme touche aussi bien les hommes que les femmes, même si ces dernières sont moins nombreuses, car génétiquement mieux protégées. Les dernières études font état d’un ratio de 3 ou 4 pour 1, soit 3 ou 4 hommes pour une femme. Attention, ces chiffres doivent être modérés au regard de deux grands obstacles : cette idée reçue a largement contribué et contribue encore à sous-diagnostiquer les femmes ; le test de dépistage est davantage calibré pour les hommes, n’intégrant pas les impératives nuances observées dans les cas féminins.

Idée reçue n°5 : « Les autistes ne peuvent pas travailler »

Même si cela nécessite certains aménagements (temps partiels, aides visuelles, mode de communication spécifique…), une personne autiste peut tout à fait travailler. Certaines font le choix de travailler dans des entreprises adaptées ou des Établissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT) ; d’autres intègrent des structures ordinaires dans des domaines variés. Lorsqu’une personne autiste aime ce qu’elle fait, elle peut s’avérer très efficace et sa réflexion singulière peut apporter des réponses innovantes à des problèmes.

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