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Syndrome dysexécutif : causes et conséquences

Les fonctions exécutives renvoient à l’ensemble des processus mentaux, mis en œuvre par une personne, pour gérer ses comportements, ses pensées et ses émotions, face à une nouvelle situation. Le syndrome dysexécutif est, quant à lui, un trouble neurodéveloppement, qui affecte ces fonctions sans qu’il s’agisse de déficience mentale. Toutefois, la gêne occasionnée peut rendre la vie quotidienne et scolaire plus compliquée. Explications.

Causes et conséquences du trouble de neurodéveloppement, le syndrome dysexécutif

Qu’est-ce que le syndrome dysexécutif ?

Le syndrome dysexécutif affecte les fonctions exécutives d’un individu – à savoir sa capacité d’inhibition, les stratégies de planification et d’organisation, ainsi que sa flexibilité mentale, le maintien de son attention et de sa mémoire au travail. Normalement, toutes ces fonctions interagissent et collaborent avec d’autres, afin de s’adapter à une situation.

Généralement, ce trouble neurodéveloppemental se traduit, soit par un enfant agité et impulsif (syndrome dysexécutif orbito-frontal), soit par un enfant inhibé et ralenti (syndrome dysexécutif dorso-latéral).

Dans tous les cas, l’individu éprouve des difficultés à réaliser des exercices en cours (mauvaise compréhension de l’énoncé, défaut de mémoire et problème d’organisation de son travail), lié à sa socialisation (comportement inadapté) et à son autonomie (cadre hors de sa routine).

Quelles sont les causes de ce TND ?

D’un point de vue purement anatomique, les fonctions exécutives se situent au niveau des lobes frontaux du cerveau (derrière le front), au niveau du cortex pré-frontal. Dès lors, toute atteinte à l’intégrité physique de cette zone, empêchant son bon fonctionnement, peut provoquer un syndrome dysexecutif.

Sur cette base, les causes sont extrêmement variées – allant du traumatisme crânien aux tumeurs cérébrales, en passant par les troubles psychopathologiques et certains accidents vasculaires cérébraux.

Attention, les enfants jusqu’à 4-6 ans peuvent se révéler impulsifs, sans que cela cache un syndrome dysexecutif : leur cerveau n’est tout simplement pas encore mature. Au-delà de cet âge, il faut veiller à certains symptômes caractéristiques…

Quelles sont les conséquences d’un syndrome dysexécutif ?

Même si les symptômes d’un dysfonctionnement exécutif sont extrêmement variables, notamment en termes de type de gêne et d’intensité, certaines caractéristiques communes apparaissent.

En premier lieu, une extrême fatigue chez l’enfant, due aux efforts à déployer pour compenser quotidiennement ses difficultés, que ce soit à l’école ou à la maison. Ensuite, il peut avoir du mal à :

  • S’organiser face à une situation nouvelle (mettre le couvert à la maison, résoudre un problème à l’école) ;
  • Se souvenir de toutes les tâches à faire, pour mener à bien une action (par exemple, oublier les couteaux, quand il met le couvert)
  • Se repérer face aux changements (se sentir perdu, si son activité est modifiée)
  • Réprimer des comportements automatiques (agir de la même façon, que ce soit adapté à la situation en question, ou non).

À l’image des enfants DYS, les personnes dysexécutives développent de nombreuses forces : spontanéité, dynamisme, créativité, observation, curiosité, etc. Quant à la gêne occasionnée, il existe des solutions d’aménagement pour les aider – notamment à l’école. Encore méconnu, ce syndrome fait l’objet d’une formation chez DYS-positif, pour vous permettre de mieux l’appréhender et de mieux accompagner l’enfant : n’hésitez pas à cliquer ici pour en savoir plus sur celle-ci !

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