HPI, TDA-H et TSA : le soulagement face au diagnostic, même tardif – DYS-POSITIF
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HPI, TDA-H et TSA : le soulagement face au diagnostic, même tardif

Irrémédiablement durables, les troubles de l’attention (TDAH), l’autisme (TSA) et le haut potentiel intellectuel (HPI) affectent les capacités d’apprentissage et/ou les comportements des individus sujets. Cela induit forcément de développer des stratégies d’adaptation, pour pallier ses difficultés.

Lorsqu’ils sont diagnostiqués tôt, cela permet d’apporter une explication à une singularité. Même si cela ne résout pas tout, cela apporte souvent un véritable soulagement, comme en témoignent ses 3 femmes diagnostiquées tardivement[1]

Soulagement, face à « ma singularité d’autiste »

Aujourd’hui, Lali Dugelay est l’auteur de « L’autisme est mon super pouvoir ». Récit d’une enfant isolée à l’école et au collège, subissant des violences physiques et psychologiques ; d’une adulte inadaptée, tentant désespérément de ressembler aux autres. Diagnostiquée autiste à 43 ans, elle a enfin compris sa singularité : éperdument soulagée, elle s’est mise à parler à son entourage et à expliquer ses comportements.

Aujourd’hui, elle se fait un devoir de mieux faire comprendre ce handicap invisible : « On dit souvent que les autistes sont compliqués à comprendre. En réalité, il n’y a pas plus simple que moi : je pense ce que je dis, je dis ce que je pense. Directe, limpide, précise. Tu verras, cher lecteur non-autiste, à la lecture de ces pages, que c’est toi l’inconnu complexe dans l’équation de ma vie atypique. »[2]

Soulagement, face à cette « validation »

Éternelle première de la classe, Adeline ne comprend pas pourquoi les autres peinent tant à trouver les bonnes réponses. En maths, elle trouve les résultats à l’intuition, sans pouvoir développer le raisonnement. Qualifiée de paresseuse tout au long de son cursus scolaire, son incompréhension des autres, demeure à l’âge adulte, lorsqu’elle exécute ses missions professionnelles, comme un jeu et délaisse totalement les relations humaines, jugées trop compliquées.

Diagnostiquée haut potentiel intellectuel (HPI) à 33 ans, la femme éprouve un vrai soulagement : elle comprend enfin ce décalage avec les autres, le fait qu’elle se sentait toujours à côté de la plaque. « 30 ans sans savoir, c’est beaucoup trop », précise Adeline.

Soulagement, malgré ce « beau gâchis »

Victime d’une mauvaise gestion de temps, Alice Gendron papillonne, fait dix choses en même temps et apparaît mal-organisée, dispersée et indisciplinée en classe. Une fois adulte, elle change souvent de métier et ne cesse de couper la parole. Pour compenser ces états, elle tombe dans l’hyper-planification, virant à l’obsession.

Diagnostiquée TDAH à 29 ans, Alice est évidemment soulagée de comprendre sa différence, tout en faisant le constat d’un beau gâchis. Elle a beaucoup souffert de vouloir tant ressembler aux autres. Aujourd’hui, elle a écrit « Le petit guide illustré du TDAH » découpé en 3 parties : la première sur ce trouble, la seconde sur une journée-type et la dernière sur des stratégies de compensation, afin d’apprivoiser le TDAH.

Même si l’arrivée de plans gouvernementaux peut apporter une meilleure connaissance de ces troubles par les enseignants, il est tout aussi essentiel pour vous, parents, de solliciter les professionnels de santé, en cas de doute : un diagnostic précoce ne pourra qu’aider votre enfant, par une meilleure connaissance de ce qui le différencie de l’ensemble des élèves, au départ, puis par une thérapie adaptée, ensuite.


[1] Source des témoignages repris dans l’article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/hpi-tdah-jai-ressenti-du-soulagement-4-femmes-diagnostiquees-tardivement-temoignent-2169170

[2] Citation : https://www.amazon.fr/Lautisme-est-super-pouvoir-Lali-Dugelay/dp/2889537609

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