Haut potentiel : zoom sur la Nouvelle Échelle Métrique de l’Intelligence NEMI – DYS-POSITIF
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Haut potentiel : zoom sur la Nouvelle Échelle Métrique de l’Intelligence NEMI

Sur la base des travaux d’Alfred Binet de Théodore Simon, le psychologue français René Zazzo a créé une « Nouvelle Échelle Métrique de l’Intelligence » (NEMI) en 1966. Aujourd’hui, sa seconde version – NEMI-2 – sert à l’évaluation du développement intellectuel des enfants d’un peu plus de 4 ans à 12 ans et demi. Présentation.

Parmi les tests visant à détecter les Hauts Potentiels figure la Nouvelle Échelle Métrique de l'Intelligence NEMI

Alfred Binet, l’inventeur des tests psychométriques

En 1904, le ministère de l’instruction publique charge Alfred Binet d’imaginer un outil pour repérer les enfants en grande difficulté scolaire. Avec le médecin Théodore Simon, le français travaille à l’élaboration d’une échelle pour diagnostiquer rapidement les retards, en les comparant aux performances attendues dans une classe d’âge donnée.

Résolument moderne, le test reconnaît que la mesure de l’intelligence ne peut pas se faire sans considérer le contexte dans lequel le sujet évolue. En 1911, Alfred Binet et Théodore Simon vont donc construire une échelle, sur la base de critères objectifs définis. Organisée par ordre de maturité intellectuelle, chaque question du test est associée à un « âge intellectuel » établi par la moyenne d’âge des enfants ayant pu répondre à la question.

La NEMI et la NEMI-2 de René Zazzo

En 1966, le psychologue français, René Zazzo, reprend les travaux de Binet-Simon, pour imaginer une Nouvelle Échelle Métrique de l’Intelligence. Elle est complètement refondue dans les années 70, pour devenir NEMI-2 et intégrer l’avancée des connaissances en matière d’intelligence et de fonctionnement cognitif.

À noter que les tables de références ont été construites sur la base d’un échantillon de 837 enfants de 4,5 ans à de 12,5 ans, ainsi que sur des études cliniques, réalisées par des psychologues, auprès d’enfants et d’enseignants.

La NEMI-2 prévoit 4 épreuves obligatoires, pour calculer l’indice d’efficience cognitive, sur les connaissances, les comparaisons, les matrices analogiques et le vocabulaire. Elle prévoit aussi 3 épreuves facultatives : l’adaptation sociale, la répétition de chiffres à l’endroit ou à l’envers et, pour les moins de 9 ans, la copie de figure, quand les plus de 9 ans font le comptage des cubes.

Une NEMI-3, adressée aux enfants de 5,5 ans à 12,5 ans, compte, quant à elle, 4 épreuves obligatoires et 2 facultatives, pour offrir un profil de résultats plus précisé et plus détaillé.

Les autres tests d’efficience intellectuelle

Si les psychologues de l’enfant peuvent utiliser la NEMI-2, voire la NEMI-3, le test l’efficience intellectuelle le plus courant reste ceux de l’échelle de Wechsler. Cette dernière se décline en 3 versions, selon l’âge du patient : le WPPSI-IV pour les enfants de 2,5 ans à 7 ans et trois mois ; le WISC-IV pour les enfants de 6 à 16 ans et 11 mois ; le WAIS-IV pour les jeunes de plus de 16 ans et les adultes.

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