Conseil n°3 – Comment organiser ses révisions ? – DYS-POSITIF
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Conseil n°3 – Comment organiser ses révisions ?

Votre enfant a du mal à retenir ses leçons, comment l’aider à apprendre ?

La clé de la réussite c’est de relire les cours de la journée en rentrant.

Nous savons tous qu’il existe différents modes d’apprentissage. Certains sont auditifs, d’autres kinesthésiques ou encore visuel. L’association Dys-Positif  vous propose une carte mentale qui regroupe différentes techniques de mémorisation à mettre en œuvre pour aider votre enfant à retenir durablement ses leçons.

Cependant,  nous avons volontairement exclu de nos conseils toutes les techniques de lapbook ou sketchnote qui, bien que très ludiques et très visuels, sont aussi chronophages et ont tendance à éloigner l’enfant des réels objectifs de mémorisation.

  1. Répéter à voix haute, à voix basse, dans sa tête, en chantant, devant la glace…
  2. Réciter à quelqu’un d’autre.
  3. Anticiper les questions qui seront posées : Essayer d’y répondre, d’abord avec la leçon puis en se rappelant.
  4. Se faire confiance :  Toujours se demander d’abord ce que l’on sait déjà.
  5. Fragmenter dans le temps : Mieux vaut apprendre pendant 3×20 min plutôt que pendant une heure (faire des pauses).
  6. Synthétiser : noter les mots clefs sur une feuille. Repartir de ces mots clefs pour réciter.
  7. Surligner les mots clefs, l’essentiel ou ce qui est difficile à retenir. Utiliser un code couleur (dates, définitions, vocabulaire nouveau).
  8. Lire plusieurs fois mais en cherchant la réponse à une question (orienter sa lecture).
  9. Visualiser : fermer les yeux et revoir sa leçon, les schémas, les mots surlignés ou en couleur.
  10. S’enregistrer pour se réécouter (dans la voiture, sous la douche, avant de s’endormir…)
  11. Bien dormir ! Les neurosciences l’ont prouvé : rien de mieux qu’une bonne nuit pour consolider et mémoriser.

Les 5 types de mémoire

La mémoire rassemble les connaissances, les souvenirs et les savoir-faire. L’école utilise, alimente et renforce la mémoire. Elle est un préalable indispensable à la réflexion et à la projection dans le futur. Il est possible de distinguer deux formes de mémoire principales : la mémoire à court terme (mémoire de travail) et la mémoire à long terme. La mémoire à long terme regroupe l’ensemble des mémoires explicites, c’est-à-dire celle que l’on évoque consciemment (épisodiques et sémantiques) et implicites, celles que l’on évoque inconsciemment (procédurales et perceptives).

Mieux les connaitre, c’est, encore une fois, se donner les moyens de les rendre plus performantes et de comprendre lesquelles sont à travailler. Comprendre c’est pouvoir cibler, et donc aider.

  1. La mémoire de travail : c’est la mémoire du présent, celle qui permet de retenir les informations nécessaires à la réalisation d’une tâche.
  2. La mémoire sémantique : c’est la mémoire des connaissances acquises : sur soi, sur le monde. Elle concerne le sens des mots, les savoirs sur les objets, sur les lieux ou les personnes…
  3. La mémoire épisodique : c’est la mémoire des évènements personnellement vécus. Celle qui nous permet de nous situer dans le temps et dans l’espace et de nous projeter dans le futur :
  4. La mémoire procédurale : c’est la mémoire des automatismes : marcher, courir, faire du vélo, écrire, faire de la musique. Sans avoir à réapprendre à chaque fois. C’est donc la mémoire de l’implicite, ces processus sont effectués de manière inconsciente.
  5. La mémoire perceptive : c’est la mémoire des 5 sens : permet de retenir des images, des bruits, des sensations sans s’en rendre compte.

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