Comment aider un enfant dyslexique ? Les 3 erreurs à éviter… – DYS-POSITIF
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Comment aider un enfant dyslexique ? Les 3 erreurs à éviter…

dyslexique enfantFace à un trouble de l’apprentissage aussi sévère que la dyslexie, on a souvent tendance à se focaliser sur l’immédiateté de la prise en charge, de la mise en place de mesures d’accompagnement, d’aménagement et de système de compensation. Si bien qu’on en oublie les autres aspects moins évidents, mais qui composent bel et bien le trouble dyslexique et dont les conséquences ne sont pas des moindres : l’aspect physique, l’aspect émotionnel et l’aspect parascolaire !

C’est vrai, rien n’importe plus que sa scolarité, car dit « étude » dit « avenir » et le futur des enfants qui souffrent de trouble de l’apprentissage est plus que délicat. Avant toute chose, il faut éviter, prévenir et remédier à l’échec scolaire, c’est indéniablement une priorité. Mais si vous voulez vraiment aider un enfant dyslexique, vous devez prendre en considération toutes les conséquences du trouble, sous tous les angles.

3 grandes erreurs à absolument éviter : négliger l’impact émotionnel, physique et artistique de la dyslexie !

Comment aider un enfant dyslexique sur le plan physique ?

Il est maintenant de notoriété dans l’univers de la médecine que les personnes souffrant de trouble DYS (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie…) ont l’intestin fragile. Eh oui, le Dr Natasha Campbell-Mc Bride a passé trois longues années auprès d’enfants malades pour en arriver à cette conclusion scientifiquement indéniable : les personnes victimes de troubles de l’apprentissage souffrent également du syndrome entéropsychologique, un problème digestif plus ou moins sévère qui se manifeste soit par des ballonnements, des coliques, des diarrhées, des constipations, des flatulences, de la malnutrition, etc. Bref, des manifestations qu’on ne peut ignorer, en particulier, chez des enfants !

Un impact sur le comportement du dyslexique

Au— delà du malaise physique, le syndrome entéropsychologique peut avoir des effets sur l’altération des symptômes de la dyslexie. Étant donné la fragilité du système digestif en effet, les expériences du Dr Natasha Campbell-Mc Bride ont également prouvé que certains aliments pouvaient empirer le trouble de l’apprentissage.

C’est le cas des glucides transformés par exemple, que l’organisme du dyslexique ne peut pas métaboliser correctement. Souvent fermentées dans son corps ainsi, les glucoses qu’elles contiennent se transforment en alcool et comme toutes les boissons alcooliques, intoxiquent et abrutissent le cerveau du concerné !

Comment aider un enfant dyslexique dans ces conditions ?

tdah et omega 3Pour aider l’enfant dyslexique, ne négligez plus son alimentation. Prenez le temps de bien choisir et de bien surveiller ce qu’il mange, en veillant à ce qu’il se nourrisse sainement et de manière équilibrée. Privilégiez la nourriture riche en acides gras essentiels. Des études ont effectivement montré une importante carence en EPA chez les dyslexiques, tout comme chez les enfants souffrant de TDAH, alors qu’ils jouent un rôle non négligeable dans la détoxification et le bon fonctionnement du cerveau.

Vous trouverez beaucoup plus d’informations à ce sujet dans cet article : « Traitement hyperactivité : faites le plein d’AGE ! »

Comment aider un enfant dyslexique sur le plan émotionnel ?

L’impact émotionnel de la dyslexie est souvent ignoré et pourtant, il existe bel et bien et est à l’origine de bien de mal-être chez l’enfant concerné.

« Les gens ne comprennent pas que la dyslexie peut exister et être handicapante en dehors d’un cadre scolaire. » explique Martine, une dyslexique de 23 ans, lorsqu’elle évoque les souffrances qu’elle a vécues et qu’elle vit encore dans la mesure où les conséquences de la dyslexie en dehors de la scolarité sont rarement considérées.

Un impact sur le devenir même de l’enfant dyslexique

La dyslexie est un handicap majeur, handicapant, mais également embarrassant. Vivre avec ce trouble de l’apprentissage n’est pas évident pour l’élève qui doit parfois être amené à lire devant toutes ses camarades de classe. En plus du stress, de la peur et de l’anxiété qu’une simple requête de ce genre peut engendrer, un enfant dyslexique peut ainsi développer une altération de l’image et de l’estime qu’il a de lui-même.

Sans prise en charge dans ce sens, à cela vont s’ajouter un sentiment important de paranoïa due à la peur constante de faire une gaffe, de ne pas être à la hauteur, d’être ridicule… Un état d’anxiété majeur qui peut très vite mener à la dépression à l’âge adulte.

Paul, dyslexique de 32 ans, parle de sa dyslexie en ces termes : « C’est une grande faiblesse : le regard des autres, l’incompréhension, l’incapacité à communiquer par écrit, grande irritabilité et incapacité à s’exprimer dans une langue étrangère ».

phobie scolaire que faireQue faut-il faire ?

Il faut en parler avant tout, et essayer de comprendre ce que ressent ce petit dyslexique même s’il ne le montre pas forcément. Après, il s’agira de faire attention à nos remarques, à nos gestes ou à nos réactions face aux difficultés qu’il rencontre et à ses incapacités, pour ne pas le blesser encore plus.

Il est à noter que les dyslexiques, toujours de par leur handicap, sont également des personnes hypersensibles. Il est essentiel de prendre en considération cette composante de la dyslexie pour une meilleure prise en charge.

Comment aider un enfant dyslexique en dehors des activités scolaires ?

Lorsqu’un enfant souffre de trouble de l’apprentissage, on pense rarement aux activités parascolaires, qu’elles soient ou non sportives. Eh oui ! Il a déjà du mal avec les activités scolaires, inutile d’en rajouter ! Voilà un exemple typique d’erreurs à éviter !

L’impact sur la vie d’un enfant dyslexique

Il est essentiel pour le bien-être et l’épanouissement personnel du dyslexique que vous le traitiez comme une personne « normale », c’est-à-dire qu’il ait accès à tout ce que les autres enfants du même âge ont accès. Les priver de la musique, du foot ou du théâtre s’ils veulent en faire ne fait que confirmer ce qu’ils redoutent déjà depuis toujours : « Non, tu n’es pas capable de faire ça ! ». Ce qui contribue encore à aggraver les conséquences émotionnelles de la dyslexie.

Par ailleurs, le cloîtrer à la maison n’est pas la solution ! Il risque de développer une dépendance à la télé ou aux jeux vidéos, ce qui ne rendra service, ni à vous ni à lui !

truble praxiqueCe qu’il faut faire

Offrez-lui un espace, en dehors du cadre scolaire, où il peut s’exprimer, expérimenter et prouver qu’il est capable de faire quelque chose. Les activités parascolaires les plus adaptées, car favorisant le développement de l’enfant dyslexique sont :

  • La musique, qui va contribuer également à l’apprentissage de la lecture ;
  • Le théâtre, qui va contribuer à son développement au niveau social ;
  • La danse ou le sport, qui vont lui permettre de dépenser de l’énergie et d’extérioriser ce qu’il ressent à l’intérieur par des activités physiques.

Dyslexie: comment aider un enfant dyslexique ?

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