Le tarif est identique, pour des séances en présentiel ou à distance : - Séance individuelle de musicophonologie : 60€ / h ; Forfaits de 5 séances : 250 € - Séance collective de 2 à 3 enfants : 60€ à diviser par le nombre de participants
Adhésion annuelle à MUS'E : 30€
Présentation
Depuis plus de 30 ans, je propose, en présentiel ou à distance, des accompagnements thérapeutiques individuels ou collectifs en musicophonologie, entre musicothérapie et phoniatrie.
J'anime de nombreux ateliers et stages tout public de développement personnel par le CORPS-VOIX et divers ateliers thérapeutiques à MEDIATIONS SONORES collectifs, où je permets à toute personne, avec ou sans culture musicale, en demande de soin ou pas, d’ouvrir son écoute, d’élargir son champs de perception et de libérer son expressivité.
POUR QUI ?
Les enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, porteurs de troubles de la communication verbale et non-verbale, plus ou moins sévères, portant sur l’audition, la voix, le langage : - troubles neurodéveloppementaux, troubles Dys, dysphasie, TDAH - timidité, retard de parole et du langage, recherche d’identité vocale - souffrance auditive, acouphènes, hyperacousie, - dysphonie, bégaiement, troubles articulatoires, aphasie, maladie de Parkinson - désorientation spatio-temporelle, trouble de la mémoire, maladie d’Alzheimer…
Les aidants : - les proches, parents, enfants, familles - les soignants, professionnels en activité ou reconversion, étudiants
POUR QUOI ?
- trouver soutien, écoute empathique dans sa vie personnelle ou professionnelle - apaiser les tensions physiques et psychiques et réguler ses émotions - améliorer le langage oral, la prosodie, la voix chantée, la coordination et l’attention - améliorer les capacités rythmiques et de segmentation du flux acoustique verbal - développer la confiance et l'estime de soi - apprendre à communiquer autrement…
Par le jeu vocal et rythmique, l'écoute bienveillante, l'éveil du CORPS-VOIX, la découverte et le développement de la conscience phonologique et de ses potentialités expressives et créatives.
Expérience / Formation
- Médecin phoniatre au service ORL du Centre Hospitalier Universitaire d'Orléans, - Coordinatrice de l'équipe Pluridisciplinaire Acouphènes d'Orléans agréée par l'AFREPA, - Musicothérapeute, directrice de formation de l'association MUS'E, depuis sa création en 1991, - Membre de la Fédération Française de Musicothérapie et de la Société Française de Phoniatrie, - Présidente du Réseau Loiret Santé.
Complément d'informations
Directrice d'un mémoire de psychologie « dyslexie et remédiation musicale »-C.Cabello-2006, dont je vous propose des extraits ci-dessous et que vous pouvez télécharger gratuitement https://muse45.org/wp-content/uploads/2015/07/mc3a9moire-dyslexie.pdf :
L'introduction "La dyslexie est un trouble de l’acquisition de la lecture survenant en dépit d’une intelligence normale, en l’absence de troubles sensoriels et neurologiques, d’une instruction scolaire adéquate et d’opportunité socio culturelle suffisante. Cette définition se faisant par la négative, de nombreuses recherches ont tenté de comprendre quelles étaient les raisons de l’apparition de ce trouble. Ces expériences mènent à la conclusion que les enfants dyslexiques présentent de nombreux troubles parallèles à ceux spécifiques à la lecture (trouble de l’attention, de la mémoire, capacités rythmiques) cependant il est difficile de définir si ces troubles interférent avec les capacités en lecture. Par ailleurs, les enfants dyslexiques présentent des troubles de la conscience phonologique, c'est-à-dire qu’ils ont des difficultés à segmenter le flux acoustique verbal, (et même d’avoir conscience qu’il est possible de le segmenter). Un débat persiste quand à la légitimité d’étendre ces difficultés à d’autres flux acoustiques. Dans notre cadre théorique, nous allons exposer les expériences qui ont mené à ces conclusions, tout en suggérant d’une part, l’existence d’un lien entre les déficits de capacités rythmiques et de conscience phonologique des enfants dyslexiques et d’autre part la possibilité que ces derniers souffrent d’un trouble global de la segmentation des flux acoustiques."
La conclusion : "Les résultats de notre étude nous suggèrent deux conclusions. D’une part, les capacités de segmentation de tous les flux acoustiques seraient sous-tendues par le même processus cognitif. Il n’y aurait pas de processus traitant spécifiquement l’information verbale. D’autre part, l’approche rythmique de la segmentation des flux acoustiques serait le point de départ du développement des capacités de segmentation. Les enfants dyslexiques, ayant des capacités rythmiques déficitaires, ne pourraient pas acquérir des capacités de segmentation de flux acoustiques élaborés. Il serait intéressant d’approfondir ce lien entre capacités rythmiques et capacité de segmentation du flux acoustique. Cependant, certains de nos résultats ont encore une interprétation double : par exemple, il est impossible de déterminer si les enfants dyslexiques souffrent d’un déficit de repérage rythmique ou d’une incapacité à reproduire ces rythmes. Dans nos futures recherches, il sera nécessaire de différencier ces deux aspects. Par conséquent, l’étude que nous avons menée soulève de nombreux questionnements et apportent de nouveaux éléments qu’il serait intéressant d’approfondir."
